janeiro 30, 2005

Palavras para quê?

É uma jornalista portuguesa, tem uma boca enorme e erros gramaticais.



Isto sim é terrorismo... e da pior espécie.

Este Homem Já Sabem Quem É

Por ANA SÁ LOPES

O fim político de Santana Lopes - que diariamente agoniza aos nossos olhos - está a ser uma tragédia: o homem está a morrer no circo, ao estilo de sacrifício romano. Já nada lhe resta, os sucessores sucedem-se diariamente no PSD, perdeu o parceiro de coligação que descola a todo o vapor do mais patético primeiro-ministro que Portugal conheceu nos anos de democracia e, provavelmente, enlouqueceu.

A pantomina da democracia portuguesa iniciada em Julho passado assume agora foros de irrealidade: o homem já não tem nada para vender. Resta-lhe o currículo conhecido do eleitorado através das "revistas do coração", onde se passeava semana sim semana não - foi casado várias vezes, namorou algumas raparigas. Ontem lançou o mais estranho mote da campanha eleitoral: votem em mim porque eu gosto de raparigas. Chegámos ao patamar que nunca pensámos atingir na política. Só um miserável - e quem é Santana Lopes, neste momento do campeonato, senão um pobre despojado de qualquer bem válido para a polis? - pode utilizar em comícios, como aquele em que ontem participou, com 1000 mulheres, em Braga, o facto de ser aquilo a que se chama, em alguma gíria, "um femeeiro". Já tínhamos visto o absurdo de políticos desesperados a utilizar a estabilidade familiar como argumento de campanha - que foi o que João Soares fez contra o próprio Santana Lopes na campanha de Lisboa. Agora, vem o primeiro-ministro de Portugal rodear-se de mulheres que dizem que ele é "conhecido pela sua natureza sedutora" e "ainda é do tempo em que os homens escolhiam as mulheres para suas companheiras".

O fervor homofóbico é espantoso e quase irreal. Num comício de Lopes grita-se: "Bem hajam os homens que amam as mulheres!". E o primeiro-ministro candidato a novo mandato diz que "o outro candidato tem outros colos" e que "estes colos sabem bem".

Já nada Lopes tem para oferecer: com a credibilidade política de rastos, atira-nos um cartaz para a frente que diz "Este homem sabe o que é". Saberá? Nós sabemos. É o que Jorge Sampaio, com o apoio generalizado do país, mandou para a rua por falta de credibilidade e incompetência manifesta. Afinal, é mais o quê? Um "femeeiro". É este o currículo que Santana Lopes agora transformou em arma eleitoral: namorou com várias mulheres. Mais de 30? Menos de 100? Só um louco descontrolado traz esta matéria para a campanha, mas de Santana Lopes tudo se pode esperar - eventualmente até um "strip-tease" no comício de encerramento.

Nada mais resta a Santana Lopes. Tem o corpo, e só o corpo, à venda no dia 20 de Fevereiro. Mas o mais provável é que, ao fim da noite, o corpo já seja um cadáver.

janeiro 26, 2005

Entre Davos et Porto Alegre, des champs communs possibles



par Luiz Inacio Lula da Silva

La métaphore du siècle a pris des proportions dévastatrices dans les raz de marée qui ont ravagé l'Asie du Sud à la fin de l'année 2004. Le violent tsunami nous a rappelé qu'en matière d'histoire et de géographie l'isolement est impossible et que toutes les frontières sont communes. La nouvelle géopolitique de l'existence humaine démontre une capacité sans précédent de lutter pour de grands intérêts collectifs et d'exiger des solutions qui soient coordonnées et solidaires.

La question n'est plus de s'opposer à l'inévitable débordement des frontières par la globalisation avec des appels à l'autarcie et à l'isolationnisme. Il s'agit plutôt de renforcer les frontières avec une convergence de richesses et de droits, tout en réaffirmant la composante humaine de l'économie et du progrès. A partir de cette nouvelle perspective, nous devrions examiner une autre zone de dévastation évidente dans les statistiques de notre époque : un tremblement de terre silencieux qui se répercute depuis les ravins de l'inégalité globale, et qui pose à nouveau l'immense défi de convaincre les peuples du monde de s'engager en faveur d'un projet de coopération de masse au XXIe siècle.

L'abondance et l'injustice ont été les caractéristiques majeures du XXe siècle. Ces quarante dernières années, le PIB mondial a doublé, pendant que l'inégalité économique entre le centre et la périphérie de la planète a triplé. Les 25 % les plus riches de la planète consomment 80 % des ressources disponibles.

Cela, alors que près de 2 milliards de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 2 dollars par jour.

Les économies des pays industrialisés dépensent 900 milliards de dollars pour protéger leurs frontières mais consacrent moins de 60 milliards pour les pays pauvres, là où la faim est la première arme de destruction massive, et où elle tue 11 enfants chaque minute, 24 000 personnes chaque jour, soit l'équivalent d'un tsunami par semaine.

L'idée d'une civilisation qui laisse mourir ses propres enfants est terrifiante. Si nous ne réussissons pas à stopper l'augmentation de l'inégalité, si les objectifs de développement du Millénium ne sont pas atteints, ce sera la plus grande défaite humaine de ce siècle. Pour vaincre l'injustice il faut vaincre aussi l'indifférence.

La réunion contre la faim et la pauvreté à laquelle ont assisté une centaine de pays et des douzaines de chefs d'Etat, aux Nations unies, en septembre 2003, fait partie de cette entreprise collective. L'organisation des pays pauvres en blocs régionaux est un autre effort pour canaliser l'énergie du commerce mondial dans la lutte contre l'inégalité.

Avant tout, il est essentiel de réformer la hiérarchie des institutions multilatérales. Pour que les pays pauvres soient capables de faire de la lutte pour le développement une priorité, la démocratie doit être renforcée au centre du pouvoir. La réforme de l'ONU, et en particulier du Conseil de sécurité, fait partie de ce programme.

Mais les frontières de l'inégalité ne se déplaceront pas tant que le pouvoir politique restera bloqué par un système financier qui perpétue les relations actuelles : 45 % des décisions de la Banque mondiale sont prises par les sept pays les plus riches. Et cinq économies centrales détiennent 40 % des votes au Fonds monétaire international (FMI), alors que 23 nations africaines, accablées par la faim, n'en ont que 1 %.

La solidarité avec la vie doit toujours triompher des mécanismes de mort. Les dettes doivent être honorées, mais le paiement ne doit pas signifier l'euthanasie du débiteur. Ceux qui détiennent les surplus de la richesse financière doivent prendre en compte le déficit social qui afflige les trois quarts de l'humanité.

Cela ne peut être fait en appliquant seulement quelque formule comptable. Il convient plutôt de faire naître dans ce siècle le renouveau essentiel et tant attendu de la démocratie : la transformation de la justice sociale dans la nouvelle frontière de souveraineté à l'intérieur de l'arène globale.

L'efficacité sans valeurs exclut les droits de l'homme du langage de l'économie. L'illusion tragique des années 1990, avec le jeu outrancier de la technologie et du mouvement libre du capital, a rendu insignifiant le débat sur le développement.

Pour corriger cette erreur nous devons maintenant affirmer le bien-fondé de l'utilisation des fonds publics pour la reconstruction de la société et de la solidarité, et pour la promotion du développement. Il s'agit dans bien des cas de faire renaître les fondations d'une vie commune, comme le droit à la nourriture, l'enfance et la vieillesse, qui sont des formes d'action positive dans le monde globalisé d'aujourd'hui.

Le combat international contre la faim et le programme "Zéro famine" au Brésil sont le résultat de cette conviction stratégique. Le programme des "bourses familiales" assure déjà un revenu minimum à 60 % des familles pauvres. C'est le plus vaste programme d'assistance en l'Amérique latine.

Il touche 6 571 830 foyers. 20 millions de personnes en bénéficient et 15 millions d'enfants sont scolarisés, ce qui est une condition pour toucher les fonds. A la fin 2006, les bourses familiales concerneront plus de 11 millions de familles, les pauvres et les très pauvres du Brésil.

La voie nécessaire n'est pas celle qui existe aujourd'hui, mais celle que nous sommes en train de construire, et que nous devons élargir et approfondir. Nous vivons une époque de possibilités humaines sans précédent.

Aucune des excuses avancées dans le passé pour justifier l'échec de réaliser de grands espoirs n'a plus de justification technologique ou financière. Et, à chaque fois qu'un obstacle apparaît, on peut entamer un dialogue pour repla-cer la condition humaine dans le cours de l'histoire.

La discussion sur des champs communs possibles entre le Forum social mondial de Porto Alegre et le Forum économique mondial de Davos, qui ont lieu en même temps, est une tâche comprise dans cette approche. Il ne s'agit pas de demander aux gens de cesser d'être ce qu'ils sont, mais bien d'établir des liens entre des communautés unies par une destinée humaine indivisible.

Personne ne devrait craindre d'avoir le mot juste ou le bon interlocuteur. Plus que jamais dans l'histoire, un autre monde est possible, et toutes les formes d'isolement et d'autarcie seront surmontées à notre époque, dans laquelle la préoccupation de la justice est aussi forte que le pouvoir de la démocratie pour le réaliser.

ARTICLE PARU DANS LE MONDE du 27.01.05

janeiro 25, 2005

Nova entrada no diccionario



Santana Lopes, Primeiro Ministro nas horas vagas.

Santanice - acto ou acção de alguêm que acaba sempre por prejudicar outro alguêm e ser também ele prejudicado com esse acto ou acção, sem ter consciência disso . Forma de agir inopinada e irresponsável que prejudica toda a gente envolvida directa ou indirectamente na acção, sem que o autor tenha uma consciência absoluta dos consequências dessa acção - “fez-lhe uma santanice” “ acabou por se santanizar “ “ se disse isso vai ser santanizado “, estupidez, parvoice, inexperiência, irresponsabilidade de grande dimensão, efeito negativo de algo dito ou feito por um inconsciente com poder para o fazer.

janeiro 20, 2005

¿Dios no vino?

Saudade da felação


por Luis Fernando Verissimo

Durante alguns inacreditáveis dias, o mandato de um presidente dos Estados Unidos pareceu depender de uma questão tecno-semântica, quase filosófica: felação é relação sexual ou não é? Clinton havia declarado que não tivera relações sexuais com a estagiária. Se ser felado não era ter relação sexual, compreendida como congresso carnal, sessão conjunta das duas casas, Clinton, tecnicamente, não mentira. De qualquer maneira nenhuma vida esteve ameaçada no caso e não houve nem a perspectiva de correr sangue, salvo, claro, na eventualidade da Monica resolver morder. Mesmo assim abriram um processo de impixamento do presidente, e seu comportamento deu munição à turma dos “valores morais” que se revelou ser o eleitorado mais forte do Bush na sua sucessão. No caso de Nixon também não houve baixas, fora a reputação de muita gente. Mas Nixon mentiu ao povo americano e foi pego, e mesmo que ninguém tivesse morrido por isso teve que renunciar à Presidência para não ser impixado.

A mentira de George Bush sobre as armas de destruição em massa que não haviam no Iraque já custou, até agora, mais de 1.300 vidas de soldados americanos — a maioria das mortes acontecidas depois que Bush desceu naquele porta-aviões e declarou “Missão cumprida” no Iraque, outra mentira — e estimadas 100 mil vidas iraquianas, a maioria de civis. Não existiam as armas químicas e nucleares que representariam uma ameaça imediata aos Estados Unidos, nem a ligação do Saddan Hussein com o Bin Laden que o vice-presidente Cheney continuou a usar como pretexto mesmo depois que o próprio Bush já desistira dele. A guerra da mentira foi arquitetada e induzida pelos neoconservadores que seqüestraram a política externa americana com a ascensão do segundo Bush para impor sua agenda imperial e instigada por escroques como o Ahmed Chalabi, com a ajuda de uma imprensa coagida pelo clima guerreiro da época e que agora não pára de pedir desculpas.

Mas nem o reconhecimento oficial de que era tudo mentira, nem as milhares de mortes causadas pela mentira provocaram uma reação parecida com a polêmica sexual do Clinton. Pelo menos ninguém ainda falou em impixamento de ninguém. Em vez disso estão todos reeleitos e reindicados para seus postos: Bush, Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz... Mas, justiça seja feita. Parece que todos têm uma conduta irrepreensível com estagiárias.

janeiro 19, 2005

Opiniões

O que eu gosto mais de tudo [no Brasil] é a feijoada. Também dos sucos, da paisagem, da gente, da alegria, das novelas. Devia ser mesmo brasileiro. Fui ao Brasil pela primeira vez aos 40 anos. Se tivesse ido aos 20 anos, teria ficado.

Mario Soares, ex presidente de Portugal

janeiro 18, 2005

Ei-lo!


Airbus A380

janeiro 17, 2005

MLK day

How Top Spies in Ukraine Changed the Nation's Path

KIEV - As protests here against a rigged presidential election overwhelmed the capital last fall, an alarm sounded at Interior Ministry bases outside the city. It was just after 10 p.m. on Nov. 28.

More than 10,000 troops scrambled toward trucks. Most had helmets, shields and clubs. Three thousand carried guns. Many wore black masks. Within 45 minutes, according to their commander, Lt. Gen. Sergei Popkov, they had distributed ammunition and tear gas and were rushing out the gates.

James Hill for The New York Times
Lt. Gen. Sergei Popkov, commander of the Interior Ministry's troops, was ready to confront protesters, but a clash was averted.

Kiev was tilting toward a terrible clash, a Soviet-style crackdown that could have brought civil war. And then, inside Ukraine's clandestine security apparatus, strange events began to unfold.

While wet snow fell on the rally in Independence Square, an undercover colonel from the Security Service of Ukraine, or S.B.U., moved among the protesters' tents. He represented the successor agency to the K.G.B., but his mission, he said, was not against the protesters. It was to thwart the mobilizing troops. He warned opposition leaders that a crackdown was afoot.

Simultaneously, senior intelligence officials were madly working their secure telephones, in one instance cooperating with an army general to persuade the Interior Ministry to turn back. (HERE)

janeiro 16, 2005

O pouco que ainda resta

janeiro 15, 2005

Divorcio a la bolivariana

Caracas trata de evitar una ruptura con las Farc, al decir que Granda fue detenido en Venezuela y no en Cúcuta, como se asegura en Colombia.

Revista CAMBIO

“Yo a usted le creo, Presidente, pero si alguien de su gobierno llega a proteger a un guerrillero colombiano en Venezuela, le garantizo que nos metemos hasta allá y sacamos al terrorista”. Con esas palabras, dichas en medio de una conversación coloquial, el presidente Álvaro Uribe le respondió a su colega Hugo Chávez durante la charla privada que sostuvieron en el marco de su primer encuentro, el 13 de noviembre de 2002, en Santa Marta. Uribe daba así respuesta a una manifestación de Chávez en la cual, de modo categórico, negaba cualquier vínculo con la guerrilla colombiana. ( sigue aqui)

janeiro 14, 2005

Benfica-Sporting a contar para o campeonato conjugal

muimentiroso

Há dois meses apareceu um blog em Portugal que tem uma certa importancia para compreender o processo da Casa Pia. É uma especie de continuação do "velhinho" muitomentiroso. Chama-se muimentiroso. A não perder!

janeiro 13, 2005

Pois...

... é por estas e por outras que depois dizem que em Portugal os jornais não dizem a verdade. A gente serve-lhes os pretextos em bandeja de prata e depois vêem-nos com fofoquices!

janeiro 12, 2005

O Sr. Director


Em Setembro de 2002 foi publicada na II Série do Diário da República a aposentação do Exmº. Senhor Juiz Desembargador Dr. José Manuel Branquinho de Oliveira Lobo, a quem foi atribuído o número de pensionista 438.881.

De facto, no dia 1 de Abril de 2002 o Dr. Branquinho Lobo havia sido sujeito a uma “Junta Médica” que, por força de uma doença do foro psiquiátrico, considerou a sua incapacidade para estar ao serviço do Estado, o que foi determinante para a sua passagem à aposentação.

De acordo com o disposto na alínea a) do nº 2 do artigo 37º do decreto-lei nº 498/72 de 9 de Dezembro, em caso de aposentação motivada por incapacidade ou doença, constitui regalia dos magistrados judiciais auferirem a sua pensão de aposentação por inteiro, como se tivessem todo o tempo de serviço para tal necessário. Por esse motivo, o Dr. Branquinho Lobo passou a auferir uma pensão de aposentação no montante de € 5.320,00.

Contudo, por resolução proferida no dia 30 de Julho de 2004, o Conselho de Ministros do Governo do Dr. Pedro Santana Lopes nomeou o Dr. Branquinho Lobo como Director Nacional da Polícia de Segurança Pública.

Desde então, o Dr. Branquinho Lobo acumula a sua pensão de aposentação por incapacidade com o vencimento de Director Nacional da P.S.P.

Moral da história:
Para ser Director Nacional da P.S.P. não é preciso ser doido.
Mas, pelos vistos, ajuda muito...


PS:
Em entrevista ao «Correio da Manhã», Branquinho Lobo confirmou que, para além da pensão de aposentação por incapacidade, recebe ainda a quantia total de € 1.577,00 como director nacional da P.S.P., o que corresponde somente a um terço do vencimento normal daquele cargo.

O «Correio da Manhã», [...] confirmou ainda a aposentação do Director Nacional da P.S.P. depois de uma junta médica o ter dado como incapaz para estar ao serviço do Estado «por estar à beira de uma depressão».

Segundo aquele jornal, Branquinho Lobo declarou que a quantia que recebe para além da pensão de aposentação, por corresponder somente a um terço do normal, «foi uma condição moral para a aceitação do cargo», já que o esforço que desenvolve bem justificaria que recebesse a totalidade do vencimento.

E o Sr. Director acrescentou: «Eu até sou maluco por estar a trabalhar na PSP e a ganhar um terço do vencimento».

Tu o disseste!!!


in Random Precision

Health Care? Ask Cuba



By NICHOLAS D. KRISTOF

There's a wrenching fact: If the U.S. had an infant mortality rate as good as Cuba's, we would save an additional 2,212 American babies a year.

Yes, Cuba's. Babies are less likely to survive in America, with a health care system that we think is the best in the world, than in impoverished and autocratic Cuba. According to the latest C.I.A. World Factbook, Cuba is one of 41 countries that have better infant mortality rates than the U.S.

Even more troubling, the rate in the U.S. has worsened recently.

In every year since 1958, America's infant mortality rate improved, or at least held steady. But in 2002, it got worse: 7 babies died for each thousand live births, while that rate was 6.8 deaths the year before.

Those numbers, buried in a recent report from the Centers for Disease Control and Prevention, didn't get much attention. But they are part of a pattern of recent statistics dribbling out of the federal government suggesting that for those on the bottom in America, life in our new Gilded Age is getting crueler.

"America's children are at greater risk than they've been in for at least a decade," said Dr. Irwin Redlener, associate dean at the Mailman School of Public Health at Columbia University and president of the Children's Health Fund. "The rising rate of infant mortality is an early warning that we're headed in the wrong direction, with no relief in sight."

It's too early to know just what to make of the increase in infant mortality in 2002 for American babies. Reliable data for 2003 and 2004 are not out yet. Sandy Smith of the Centers for Disease Control says that the statisticians are pretty sure there was not a further deterioration in 2003, but that it's too soon to know whether there was an improvement or just a leveling off at the higher rate.

Singapore has the best infant mortality rate in the world: 2.3 babies die before the age of 1 for every 1,000 live births. Sweden, Japan and Iceland all have a rate that is less than half of ours.

If we had a rate as good as Singapore's, we would save 18,900 babies each year. Or to put it another way, our policy failures in Iraq may be killing Americans at a rate of about 800 a year, but our health care failures at home are resulting in incomparably more deaths - of infants. And their mothers, because women are 70 percent more likely to die in childbirth in America than in Europe.

Of course, deaths in maternity wards occur one by one, and don't generate the national attention, grief and alarm of an explosion in Falluja or a tsunami in Sri Lanka. But they are far more frequent: every day, on average, 77 babies die in the U.S. and one woman dies in childbirth.

Bolstering public health isn't as dramatic as spending $300 million for a single F/A-22 Raptor fighter jet, but it can be a far more efficient way of protecting Americans.

For example, during World War II, the employment boom meant that many poor Americans enjoyed regular health care for the first time. So even though 405,000 Americans died in the war, life expectancy in the U.S. actually increased between 1940 and 1945, rising three years for whites and five years for blacks.

True, infant mortality and many other American health problems are largely intertwined with poverty, and experience suggests that neither the left nor the right has easy solutions for intractable poverty. But some of the steps the government is now taking or talking about - like cutting back further on entitlements, particularly those giving children access to health care - would aggravate the situation. Last year, a study by the Institute of Medicine, a branch of the National Academy of Sciences, estimated that the lack of health insurance coverage causes 18,000 unnecessary deaths a year.

As readers know, I complain regularly about the Chinese government's brutality in imprisoning dissidents, Christians and, lately, Zhao Yan, a New York Times colleague in Beijing. Yet for all their ruthlessness, China's dictators have managed to drive down the infant mortality rate in Beijing to 4.6 per thousand; in contrast, New York City's rate is 6.5.

We should celebrate this freedom that we enjoy in America - by complaining about and working to address pockets of poverty and failures in our health care system. It's simply unacceptable that the average baby is less likely to survive in the U.S. than in Beijing or Havana.

(C) The New York Times 2005

janeiro 11, 2005

É a política portuguesa, com certeza

Ora parece que o ex primeiro-ministro, Cavaco Silva não gosta de andar mal acompanhado. Vai daí ordenou ao seu partido que retirasse a sua imagem de um cartaz eleitoral que incluia, inclusive, o falecido Sá Carneiro. E estalou a peixeirada:

O PSD está a retirar os «outdoors» de pré-campanha, cuja colagem estava a ser iniciada, pelo facto de Cavaco Silva ter recusado, em carta dirigida ao secretário-geral, Miguel Relvas, que a sua fotografia aparecesse ao lado de outros primeiros-ministros do PSD, como Sá Carneiro, Pinto Balsemão, Durão e Santana.


Cavaco alega que está fora da vida partidária e que isso interferia com a sua «carreira académica», segundo apurou o Diário Digital junto de fonte partidária.

A colagem dos «outdoors» estava a ser iniciada em todo o país, e além das fotografias dos cinco chefes de Executivo só tinha a seguinte mensagem: «Ninguém fez mais por Portugal».

Esta recusa de Cavaco gerou indignação no PSD, por comparação com a aceitação imediata de todos os outros ex-PM e da família de Sá Carneiro.

Segundo as fontes do DD, ninguém compreende que um ex-presidente do PSD, militante e ex-PM possa recusar uma fotografia ao lado de outros «primeiros-ministros que fazem parte da história do partido».

«Nós não apagamos a História e lamentamos a atitude, até por comparação com os outros ex-líderes, que estão sempre dispostos a ajudar o partido em momentos difíceis», acrescentou a fonte ao DD.
(in Diario Digital)

Oil Find Hints at a Less Dependent Cuba

SIMON ROMERO THE NEW YORK TIMES

HOUSTON - On Dec. 25, President Fidel Castro said he had some information to lift the spirits of Cuba's 11 million people: two Canadian energy companies, Pebercan and Sherritt International, had discovered oil in the Gulf of Mexico in an area under Cuba's control.

Mr. Castro, in an announcement that raised eyebrows in the executive suites of energy companies here, disclosed that the Canadian companies had discovered estimated reserves of 100 million barrels. That was the good news. It was also the bad news.

The deposits, which are expected to produce oil as early as next year, may provide Cuba's government with some relief as it presses forward with efforts to use hard currency for purposes other than petroleum purchases from abroad. Shortly after Mr. Castro announced the discovery, the central bank said it was tightening measures intended to centralize the control of dollars circulating in the Cuban economy.

"Cuba simply needs the money," said John S. Kavulich, president of the U.S.-Cuba Trade and Economic Council in New York, which tracks trade activity in Cuba.

Still, the discovery, while considered something of a lifeline for a country still recovering from the loss of Soviet-era subsidized oil imports more than a decade ago, is no panacea. The prospective output by the Canadian companies would cover only about three to four years of oil production by Cuba, which now imports much of its oil from Venezuela on favorable terms.

Yet the deposits showed how tantalizingly close Cuba has come to altering the dynamics of oil exploration in the Gulf of Mexico, an area that also provides one of the largest sources of oil for the United States. The economic outlook for Cuba is not as dire as it was a decade ago, with growth reaching 5 percent in 2004, according to government estimates; at least a small part of that economic growth was spurred by investments by international energy companies searching for oil.

Last month's discovery already has Cuba watchers here and officials there pondering potential changes in relations with the United States. American companies are currently prohibited from drilling in waters 100 miles or so from the coast of Florida.

American energy companies quietly chafe at restrictions that make Cuban territory off limits to them while Canadians, Spaniards and Brazilians search Cuban waters for offshore wildcatting possibilities. A significant oil discovery, one that could turn Cuba into an oil exporter from an importer, might prompt calls for reviewing policies that exclude the great majority of American companies from trading with Cuba.

"The Canadians aren't there because they like Castro's aunt or a good Cuban coffee," remarked Jorge Piñón Cervera, a Miami-based consultant who closely follows Cuba's energy industry and a former high-ranking executive in Latin America for Amoco. "They're in Cuba because it's almost a virgin exploration province right in the backyard of the U.S."

The Cubans, since introducing policies in the early 1990's aimed at encouraging investment by foreign energy companies, have increased oil production to more than 75,000 barrels a day in 2004 from 18,000 barrels a day in 1992. The discovery last month by Pebercan of Montreal and Sherritt of Toronto illustrates how companies from other countries stand to benefit from the American embargo on most dealings with Cuba.

Shares in Pebercan soared on the Toronto Stock Exchange after Mr. Castro's announcement, climbing nearly 50 percent in the two and a half weeks since; thanks in part to the Cuba find, the company's stock performance ranked second in 2004 among North American energy-exploration companies tracked by John S. Herold of Norwalk, Conn., an energy analysis company.

Sherritt, a diversified minerals company, is a minority partner with Pebercan in the discovery and is already Cuba's largest oil producer through exploration ventures elsewhere on the island. Its stock also appreciated after the oil find was made public, rising more than 15 percent since Christmas.

A spokeswoman for Sherritt declined to comment on the discovery, citing limits on such disclosures from securities regulators. A spokeswoman for Pebercan, Cynthia Lane, also would not comment.

Mr. Castro, however, seemed eager to discuss details of the oil find, pointing out in comments carried in the official media that the deposits were lower in sulfur than those from Cuba's other oil fields.

Thus, the Canadians may have discovered lighter-grade, higher-quality oil than the mostly heavy oil now produced in Cuba. This in turn may enable the Cubans to refine the oil for use in vehicles or to export crude oil in exchange for hard currency.

Most oil now produced by Cuba is used largely for fueling power plants or producing cooking oil - 75,000 to 80,000 barrels a day, according to Cuban government estimates for the first half of 2004. It imports at least 53,000 barrels a day from Venezuela, much of it already refined into gasoline, under an agreement that allows it to have the oil at below-market prices.

Energy analysts say that Cuba separately imports as much as 25,000 barrels of oil a day to meet growing transportation demands; Venezuela is thought to supply much of this fuel.

In one of the most closely followed wildcatting efforts in the Gulf of Mexico last year, Repsol YPF of Spain spent more than $20 million to lease a Norwegian drilling rig to search for oil in Cuban waters. Ramón Blanco, Repsol YPF's chief operating officer, told investors in July that the first well drilled had "met partially our initial expectations," but was not considered commercially viable.

Still, Mr. Blanco said in comments on a conference call with investors that the company had been able to prove the presence of "high-quality reservoirs." Analysts following Cuba's energy industry said they expected Repsol YPF to continue drilling in Cuban waters later this year or in early 2006, together with Unión Cubapetroleo, an energy concern controlled by the Havana government.

In the meantime, news of the find by the Canadian companies and the potential for larger discoveries of oil in the portions of the Gulf of Mexico controlled by Cuba are fueling speculation about how the emergence of Cuba as a promising oil exploration area might affect relations with the United States.

"If Cuba is able to show that it has higher-quality crude at sufficient levels," Mr. Kavulich of the U.S.-Cuba Trade and Economic Council said, "the Bush administration would come under pressure to permit, at a minimum, purchases of Cuban-origin oil."

"Politically in Cuba, the stakes are even higher," he added. "Even if Cuba needed all the oil that was found, the government might sacrifice energy independence to sell oil to the U.S. and other countries."

The Canadian oil discovery underscored the importance of hard currency for Cuba. In the days after the announcement, Cuba said that all revenue from state-run ventures must be channeled through the central bank, a move further tightening the control of hard currency.

Francisco Soberon, the central bank president, said in a statement that revenues related to the oil discovery, as well as those from recent agreements with China and Venezuela, "must be tightly controlled to ensure their optimum use."

janeiro 10, 2005

O Tsunami visto pelas crianças

A Vitória e o Nicholas são dois irmãos do Rio de Janeiro que decidiram pintar as suas impressões sobre o Tsunami. E o Gambá decidiu dedicar-lhes uma página. Esperemos que gostem.

Desenho da Vitória

Demissões na CBS

Três executivos da CBS foram aconselhados a pedir a demissão e uma produtora foi despedida como resultado do inquérito à transmissão de uma reportagem, com base em documentos não autenticados, sobre o tratamento de favor dado ao então tenente George W. Bush quando serviu na força aérea da Guarda Nacional do Texas.

A comissão de inquérito, chefiada pelo ex-procurador-geral Dick Thorburgh e o ex-presidente da Associated Press, Louis Boccardi, concluiu, num relatório de 224 páginas, que na reportagem em questão não foram seguidos os princípios jornalísticos básicos, prevalecendo antes o desejo de ultrapassagem da concorrência, e que houve uma defesa «rígida e cega» do procedimento, quando a veracidade dos documentos em que a reportagem se baseava foi posta em causa.

Dan Rather

A vice-presidente Betsy West, que dirigia os programas noticiosos do prime time da CBS, Josh Howard, produtor executivo do 60 Minutos Quarta-Feira, e a sua adjunta, a produtora Mary Muphy, foram aconselhados a demitir-se. A produtora Mary Mapes foi despedida. Dan Rather, o apresentador do programa, abandonará a cadeira de pivô no próximo dia 9 de Março, aniversário da data em que substituiu Walter Cronkite, em 1981.

O inquérito revelou que terá sido Mary Mapes quem mais pressão fez para que a peça fosse transmitida de imediato. Com base em Dallas, Mapes era uma produtora veterana, tendo preparado para Dan Rather reportagens sobre a guerra no Afeganistão e tendo sido a primeira a conseguir fotografias dos abusos na prisão de Abu Ghraib.

No caso em questão, Mapes terá conseguido os documentos assinados pelo comandante de Bush, o coronel Jerry Killian, já falecido, de um ex-coronel da Guarda Nacional, Bill Burkett, que os terá forjado num processador de texto.

Em princípios de Setembro, a campanha eleitoral para as presidenciais estava no auge e, antes da transmissão da reportagem, Mapes telefonou a Joe Lockhart, um dos directores da campanha do democrata John Kerry, oferecendo- -se para o pôr em contacto com Bill Buckett, no que o inquérito considerou ser «um claro conflito de interesses que criou a aparência de preconceito político».

Um factor-chave para a decisão de a reportagem ser transmitida a 8 de Setembro foi Mapes garantir ter confirmado, telefonicamente, com o general Bobby Hodges, comandante de Killian, a autenticidade dos documentos. Hodges diz que, pelo contrário, tinha grandes dúvidas sobre os documentos em causa.

janeiro 08, 2005

Differences

janeiro 02, 2005

Ai estes camaradas do MPLA